grand debat national

Le « Débat national » est une opportunité exceptionnelle pour s'exprimer sur ce qui nous préoccupe, nous semble nécessaire – urgent même - pour notre pays, pour l'avenir de nos enfants.

Justement, ce 25 janvier, s'adressant à 600 maires de Normandie à Grand-Bourgtheroulde, en réponse à une question de l'un d'entre eux, Emmanuel Macron a déclaré : « La famille est un sujet très important, donc s'il y a des idées qui remontent du débat sur la famille, sur la politique familiale qu'on doit avoir, j'y suis très favorable (...) C'est un débat qu'on doit avoir, il n'y a pas d'impensés ou de non-dits là-dessus, vous avez parfaitement raison. »

Bien sûr, à chacun de s'exprimer comme il le souhaite : à titre personnel, comme étudiant ou jeune professionnel, comme parent ou grand parent, éducateur, enseignant ou toute autre possibilité. Attention, la date de clôture pour ce « Grand débat national » est le 15 mars.
Les modalités de participation
au « Grand débat national »

Le centre névralgique du « Grand débat national », c'est le site internet officiel

granddebat.fr

https://granddebat.fr/

Sur cette plateforme, vous trouverez toutes les informations pour :
• Participer en ligne
• Participer aux réunions annoncées
•Organiser vous-même une réunion
Le « grand débat » couvre 4 thèmes – la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté, l'organisation de l'Etat et des services publics.

Néanmoins, le Président de la République est intéressé par des retours plus larges. Vous pouvez donc utiliser le thème le plus proche de votre sujet pour poster votre ou vos propositions.
N'hésitez pas, cependant, à développer plus librement votre proposition sur papier libre et à l'envoyer par courrier à l'adresse indiquée sur le site officiel : Mission Grand Débat National - BP 70.164 - 75326 Paris CEDEX 07
En ce qui concerne la famille, vous pouvez évoquer par exemple :
• Les mesures de politique familiale (quotient familial à réévaluer, allocations familiales identiques pour tous, liberté pour les parents de se répartir le congé parental entre eux comme ils veulent, la PAJE – prestation d'accueil du jeune enfant – à réévaluer, le rétablissement de la demi-part fiscale pour les veufs ou veuves, etc) : en effet, le détricotage de la politique familiale, son instabilité depuis quelques années, expliquent à l'évidence la baisse de la natalité (parmi d'autres facteurs). Or ce sont les familles qui sont le moteur de l'économie, qui préparent le financement de retraites de demain pour tous, qui préparent l'avenir de notre pays.
• Le respect dû aux parents : ce sont eux les éducateurs de leurs enfants. C'est pourquoi l'Education nationale n'a pas à considérer qu'ils seraient incompétents et qu'elle doit tout faire à leur place. Et si l'école doit insister, comme les parents, sur le respect dû à tous, elle ne peut pas, en revanche, promouvoir des revendications militantes extrémistes ni s'immiscer dans des sujets intimes et complexes qui sont de l'ordre de la psychologie et de la conscience, comme c'est le cas des questions d'identité sexuelle et de genre.
• Celui qui est au cœur de la famille, le plus vulnérable, l'enfant, dont l'intérêt supérieur doit être respectée. Ce qui implique notamment que l'Etat ne peut pas le priver sciemment de père ou de mère en utilisant la PMA. Emmanuel Macron a d'ailleurs souligné plusieurs reprises sa préoccupation pour l'enfance.

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